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Rouille ma Poule

Inter Mezzo

25 Juin 2016, 15:17pm

Publié par léyo

Il était encore une fois le Rouille ma Poule et son équipage Hurlu et Berlu, fiers comme des bars tabacs d'avoir atteint la Martinique sans se noyer.

Nous étions alors en pleine exploration de ce nouvel univers : Après Case Pilote, après la plage des Salines, le Tour des Yoles, et après le mystère de la femme couchée et son rocher du Diamant, nous arrivîment tranquillement en plein milieu d'une Anse - de La Grande Anse.

Elle s'appelle ainsi car c'est la plus vaste des deux Anses du bourg d'Arlet, sur la cote du Sud Ouest de la Martinique. A ce moment de notre quête, nous ignorons encore que ce splendide bout de plage - ainsi que le petit bar de plongeur qui s'y trouve il faut avouer – va devenir notre quartier général, le camp de base pour nos explorations futures, et ce qui se rapproche le plus d'un chez nous.

Inter Mezzo

Ici l'eau est limpide comme de la javel et le ciel s'est échappé d'une carte postale. Dés notre arrivé, nous lâchons notre ancre sur la tête d'une tortue marine trop discrète. Notre pioche la rate d'un cheveux, ce qui ne fait pas fuir pour autant la bestiole qui reste très zen.

Palmes/masque/tuba, et à peine sommes-nous dans l'eau que nous rencontrons notre première tortue. Puis la seconde. C'est pas deux ou trois qu'il y en as ici, c'est 80 tortues qui se la coulent douce !

Du coup, Hurlu comme Berlu, nous passons une grande partie de notre quotidien dans l'eau, à chasser des poissons, inspecter les coraux et les épaves, et faire chier les tortues qui ont le malheur de croiser notre chemin.

Il faut dire que les tortues vertes, placides bovines des prairies sous marines, se révèlent des stars internationales de la grâce lorsqu'elles se décident à nager. Quand elles veulent respirer ou que des malotrus les importunent, elles décollent d'une discrète poussé qui anihile la gravité elle-même. Hyper classe.

Inter Mezzo

Il faut dire aussi que nous nous sommes trouvé des points communs avec leur nature de baroudeuses des océans. Personnes d'ailleurs ne sait précisément tout les voyages que ces reptiles vont se taper dans leur vie - Mais elles nous mettent bien minable nous et notre voilier.

Si personne ne sait, c'est à cause de leur cotés taciturne. Elles ne racontent leur aventures qu'a l'heure de l'apéro, quand le soleil se couche. C'est toujours un peu difficile de les comprendre à cause de leur accent créole, et puis des bulles aussi. Elle parlent de l'Afrique, de la Floride, de la Guyane, du Brésil....

Une chose est sûre, tout comme les humains, elle viennent se reproduire dans les Antilles, et elles ont bien raison.

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PS : Les tortues, muses des océans, ont inspirées cette joyeuse et primesautière gribouille à notre amis Hurlu.

Je vous laisse juger du bon goût.

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